UE: Le tabac, c'est tabou!
Quel est le rapport entre l'idée d'un marché commun et la prohibition du tabac dans les lieux dits "publics"? Aucun. Cela n'empêche pas la Commission européenne de vouloir intervenir dans ce domaine. Elle continue à faire ce qu'elle sait faire le mieux, c'est-à-dire: planifier et prendre en charge la vie privée des citoyens honnêtes. La Commission européenne a fait savoir vendredi 26 janvier dans un communiqué de presse qu’elle souhaitait encourager fortement les 27 pays membres de l’Union européenne à appliquer l’interdiction de fumer dans les lieux publics de manière commune. (...)Il faut bien former et orienter la vie privée des individus pour leur propre bien, n'est-pas? Après tout, un fonctionnaire qui ne planifie rien, qui ne décide pas à la place d'autrui ou qui ne fait pas autrement publiquement preuve de son "importance" n'est rien, n'est-ce pas? Les masses sont là pour être dirigées! Avec la force, s'il le faut! Soyons sérieux: Ce à quoi nous avons affaire est bien entendu une mesure socialiste par excellence: L'interdiction de fumer dans des lieux dits "publics" (donc surtout restaurants et autres établissements qui sont en verité privés) revient en fait à une mesure expropriative. On socialise en les enlevant un peu plus les moyens de production en limitant les choix d'un particulier qui voudrait établir des relations contractuelles et volontaires avec des tiers. Le propriétaire qui choisit d'ouvrir un bar - à ses propres risques et frais - est limité dans ses possibilités d'investir son argent. En plus, le consommateur est également privé de sa liberté de choisir d'aller s'y abreuver ou non. Le système aura décidé pour lui: Il n'ira que là ou la loi le jugera bon et utile. Et pourtant, pourrait-on se demander: Si le consommateur n'a pas envie de sentir la fumée en rentrant après une soirée en boîte, personne ne le force d'y aller! Il n'y a aucune raison de lui enlever ce choix. L'activisme anti-tabac signifie donc avant tout que le législateur ou le fonctionnaire prennent un choix à la place du consommateur. Ils se substituent en quelque sorte à son intelligence en ayant la prétention de devoir le protéger de ses propres envies. En revanche, dans un véritable marché libre, le consommateur serait souverain, et ses choix ne seraient pas remis en question. Avec les règlementations anti-tabac, tout le monde perd donc au change - tout le mode sauf la horde de fonctionnaires payés par le Collectif qui auront su trouver un nouveau prétexte à leur activité nuisible. Tout cela au nom bien sûr d'un quelconque "intérêt public". Aux règles anti-terrorisme, anti-pornos pédophiles, anti-hooligans, anti-jeux de violence, anti-racisme, anti-méchants etc. s'ajoutent donc les lois anti-tabac. Le principe se répète: Par des motifs politiquement correctes on justifie n'importe quoi, surtout tout ce qui limite la liberté facho-réactionnaire individuelle! Rien qu'un capitre de plus de l'histoire totalitaire de l'État social(iste) occidental. ( P.S. Sisyphe ne fume pas et l'odeur de fumée lui est désagréable. ) Labels: Economics, Europe, français, Legal, Résistance |
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