Voici le dernier coup du Léviathan européen. Le président de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), Jean-Noël Jeanneney, veut créer un service de concurrence à Google Print au niveau européen. Google Print qui propose donc de scanner et mettre en ligne des livres entiers et ce en format éléctronique (info pour les germano-phones). Google Print est bien entendu une entreprise à but lucratif, qui se finance elle-même. Et voilà que le directeur de la BNF veut à présent dépenser l'argent du contribuable européen afin de créer une entité, publique forcément, pour concurrencer cette entreprise purement privée et, partant, pour sauver la culture européenne de cette véritable agression américaine ( Hat Tip: Pan): "(...) Question: Vous proposez une bibliothèque numérique européenne en réaction au service Google Print, récemment lancé par le moteur américain (...). Que reprochez-vous à ce service ?
J-N.J. : Ne nous méprenons pas, nous sommes heureux que Google existe car il propose des outils extrêmement utiles. Mais nous ne pensons pas qu'il soit prudent de laisser une entreprise organiser seule l'information, la connaissance et la culture de la planète, avec un service comme Google Print. C'est pourquoi nous souhaitons numériser, à notre tour, les œuvres européennes. Dans un deuxième temps, nous verrons s'il est nécessaire, utile, souhaitable, de lancer un moteur de recherche concurrent de Google Print, qui a au moins le mérite d'être une initiative stimulante. La réflexion d'abord, l'action ensuite. (...)"
Après l'économie planifiée, la culture planifiée. Ont-ils au moins demandé aux contribuables français/européens s'ils en voulaient? |
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