C'est la longueur qui est déterminante
Je ne supporte pas les gens qui ne savent pas écrire de phrases courtes. Pourquoi faut-il qu'en droit, des dispositions soient toujours rédigées dans un language que personne ne comprend? Prenez l'exemple ci-dessous, tirée de la Convention modèle de l'OCDE concernant les impôts sur le revenu et le capital (dont le but primaire est d'éviter la double-imposition internationale; je vous épargne la version anglaise!). Il aurait pourtant été facile de mettre deux ou trois points afin de structurer la pensée et sans en altérer le contenu. Mais non, balançons-leur des phrases longues de 36 lignes! Cela leur apprendra à vouloir lire une loi comme on lit un livre. Article 10 [imposition de] dividendesJ'avoue que ce n'est qu'en comparant la version française à la version anglaise que j'ai fini par comprendre (ne m'en demandez pas plus!). À croire que les juristes prennent les autres pour des imbéciles. Mais en fait, c'est l'inverse. Je formule ici-même une nouvelle hypothèse: L'intelligence d'une personne est inversément proportionnelle à la longueur des phrases qu'elle écrit. Étonnant, non? |
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