Un iceberg, le Titanic et l'Europe
Étant assez absorbé par mes études ces temps-ci, je n'ai pas vraiment été en mesure d'alimenter mon blog. Je crains que cela ne va pas changer sous peu. Au passage, je note toutefois qu'en matière internationale, des dévelopements importants ont lieu. Le cas de l'Iran est - enfin - transmis à l'autorité du Conseil de sécurité de l'ONU. Il semble par contre que les membres permanents ne soient pas encore d'accord sur la marche à suivre. En revanche, on dirait au moins que la proposition de la Russie d'enrichir "fiduciairement" de l'uranium pour l'Iran ne soit plus vraiment considérée pour l'instant. C'est déjà quelque chose. Car tout d'abord, on ne peut pas faire confiance aux Russes. Ensuite, je demande à ce que l'on m'explique dans quelle mesure cela aurait été une raison suffisante pour croire que l'Iran allait de son côté effectivement s'abstenir de poursuivre sa recherche nucléaire de manière indépendante... En se basant sur des garanties ou des promesses des mollahs? Laissez-moi rire. Cela représenterait juste une nouvelle feinte iranienne (et européenne?) pour d'abrutir l'opinion publique occidental. De leur côté, nos vaillants Européens font dans la métaphore: Ils comparent le progamme nucléaire iranien à un iceberg dont on ne connaîtrait que la pointe émergée. Ils rappellent en outre que c'est la partie invisible de l'iceberg qui avait coulé le Titanic. J'ajouterai pour ma part que le Titanic avait bien été conduit par quelqu'un et que c'est avant tout surtout ce personnage-là qui aurait dû éviter d'aller droit dedans l'obstacle. En somme, il est vrai que la comparaison entre le Titanic et l'Europe n'est probablement pas si déplacée que cela. Espèrons seulement que les secours arrivent à temps cette fois. |
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