Une autre Suisse existe! Voici un mémorable Coup de boule Coup de gueule de Pan, que nous retrouvons en pleine forme: Manifestation de solidarité avec Israël et un " J'accuse" simultané adressé à notre ministre socialiste des affaires étangères, Micheline Calmy-Rey. Ensuite, Say No More, à propos des EFD (Etats faillis dirigés): [Q]ue faire quand on veut disposer d’une bonne base pour lancer des opérations terroristes tout en percevant des aides internationales ? Le plus simple est de créer un “Etat failli dirigé”. Un EFD est un territoire principalement régi par une autorité mais non reconnu comme un Etat et néanmoins protégé politiquement, dans une certaine mesure, contre les invasions.
Toujours à la pointe de l’innovation, les terroristes arabes ont créé à ce jour deux EFD aux frontières d’Israël : le Liban-Sud et la Bande de Gaza. Il semble que lorsque Israël évacue un territoire, la réaction immédiate des gens qui en prennent le contrôle consiste non seulement à le transformer en camp d’entraînement géant pour kamikazes, mais aussi et surtout à le maintenir à l’écart du système interétatique. Le but du jeu semble être d’avoir les mains libres lorsqu’il s’agit d’attaquer et, lorsque les Israéliens contre-attaquent, de pouvoir utiliser qui on veut comme bouclier humain.
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Israël se retrouve face à des non-Etats qui lui font une guerre ouverte mais qui n’existent pas en tant que tels et sont par conséquent diplomatiquement plus ou moins invulnérables. Le Hezbollahstan, le Hamastan et le Fatahstan peuvent continuer à exister pendant assez longtemps sous la forme de domaines indépendants et contrôlés par des terroristes mafieux. Israël étant un Etat occidental, il se considère soit en guerre, soit en paix, ou à la limite en “paix armée” avec ses voisins, mais il refuse l’espèce de situation intermédiaire de guerre de basse intensité perpétuelle qui est fréquente au Moyen Orient. Le Hamas et le Hezbollah, et surtout les médias occidentaux, ont sans doute du mal à comprendre cela. Israël ne pratique pas la vendetta mais cherche à neutraliser l’ennemi. C’est du moins la finalité de sa stratégie. Ses ennemis semblent capable de n’être ni en paix, ni en guerre, mais dans une sorte de situation intermédiaire dans laquelle on peut se battre tout en se parlant, et où un affront peut être lavé par un affront en sens inverse, un certain équilibre pouvant plus ou moins se trouver instauré de cette façon.
Donc Israël fait face à des entités antisionistes auxquelles ont ne peut jamais vraiment s’adresser directement, même amicalement, et qui ne font pas réellement la différence entre la paix et la guerre ; et on dirait que les évacuations israéliennes successives ont tendance à déboucher sur ce genre de situation. Il sera intéressant de voir comment nos experts vont analyser cela. français / Mideast |
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