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Le Mont de Sisyphe
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Je suis beau et intelligent. À part cela, je suis juriste helvète, libéral-conservateur, amateur d'armes, passionné d'histoire et de politique. Je suis libéral et capitaliste convaincu car je pense que c'est cela l'état naturel de l'homme. Je parle le "Schwiizerdütsch" avec un accent zurichois, j'adore la bonne musique, la bière et surtout la femme avec qui je vis.


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Monday, April 14, 2008

La "dignité" des plantes??

Je croyais d'abord que c'était une mauvaise farce (via freilich.ch).
La dignité de la créature dans le règne végétal
La question du respect des plantes au nom de leur valeur morale

Communiqué de presse du 14 avril 2008
La dignité de la créature vaut-elle aussi pour les plantes ? La Constitution fédérale et la loi sur le génie génétique l’affirme et exige qu’on la prenne en considération. La Commission fédérale d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain (CENH) soutient, elle aussi, la conception suivant laquelle on ne saurait traiter les plantes de façon arbitraire. Une nuisance infligée aux plantes sans raison valable n’est moralement pas admissible.

(...) L’idée selon laquelle les plantes ont une "dignité" se heurte chez certains à la désapprobation ou au rejet. D’aucuns considèrent déjà la simple question d’une justification pour l’utilisation des plantes comme insensée: avec les plantes on se situe sur un terrain moralement neutre. Mais il y a aussi des voix qui excluent les végétaux du cercle des êtres vivants moralement dignes de respect, parce que la vie humaine deviendrait alors trop compliquée. Ou bien les obligations envers les plantes pourraient relativiser les devoirs – prépondérants sur le plan moral – que nous avons envers les hommes et les animaux.

La CENH est chargée d’élaborer des propositions pour la concrétisation du principe de la dignité de la créature et a publié un rapport sur cette question.

Le rapport discute la question de savoir quel sont les positions éthiques qui tiennent compte des plantes au nom de leur valeur morale ainsi que la question de leur signification pour une utilisation des plantes justifiée sur le plan éthique. Que les végétaux doivent être protégés pour eux-mêmes impliquent qu’ils ont une valeur morale et des intérêts propres. Les membres de la commission concluent à l’unanimité qu’une atteinte arbitraire infligée aux plantes n’est moralement pas admissible. Par ailleurs, la majorité est d’avis qu’une instrumentalisation totale des plantes requiert une justification.
Je n'aurais pas osé penser que nos fonctionnaires (payés par nos impôts) tomberaient aussi bas que cela. À quand l'avocat d'office pour les marguerites (ça existe déjà pour les animaux!). Est-ce que les plantes auront bientôt un droit à être représentées dans les parlements? À quand la première plainte pour abus végétal?

Pourquoi de telles propositions sont-elles dommageables? Elle relativisent avant tout dramatiquement les droit fondamentaux ("naturels") de l'homme dont découlent tous les autres droits. Y rapprocher des droits fictifs des vers de terres, des coléoptères et des rhododendrons, signifie finalement mettre à pied d'égalité ces derniers avec l'homme. Et pourtant, comme l'a démontré John Locke dans ses Treatises of Government, les droits de propriété ne viennent pas "comme ça", de par la bonne volonté d'un fonctionnaire. Ils sont liés à la faculté de l'homme d'en faire usage. En revanche, la proposition absurde de créer des droits des plantes et des animaux montre bien que les apparatchiks de l'éthique officielle ignorent tout des fondements des droits dits "de l'homme". Comme l'expliquait pourtant si bien Murray N. Rothbard dans son Ethics of Liberty:
[T]he assertion of human rights is not properly a simple emotive one; individuals possess rights not because we “feel” that they should, but because of a rational inquiry into the nature of man and the universe. In short, man has rights because they are natural rights. They are grounded in the nature of man: the individual man’s capacity for conscious choice, the necessity for him to use his mind and energy to adopt goals and values, to find out about the world, to pursue his ends in order to survive and prosper, his capacity and need to communicate and interact with other human beings and to participate in the division of labor. In short, man is a rational and social animal. No other animals or beings possess this ability to reason, to make conscious choices, to transform their environment in order to prosper, or to collaborate consciously in society and the division of labor.(...)

There is, in fact, rough justice in the common quip that “we will recognize the rights of animals whenever they petition for them.” The fact that animals can obviously not petition for their “rights” is part of their nature, and part of the reason why they are clearly not equivalent to, and do not possess the rights of, human beings.
En geste de protestation, il faudrait manifester devant le Palais fédéral à Berne et y décapiter sympboliquement 100 tournesols.

UPDATE (14.04.2008, 22:30) Ordnungspolitik et Arlesheimreloaded ont également repris la torche (si vous me passez l'expression): Es gibt sie noch, die unnützen Staatskommissionen & Unsere und reale Probleme

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