Israel-bashing à l'ONU

Sotek nous fournit une analyse très pertinente sur la solide tradition du Israel-bashing au sein de l'ONU. J'avais également parlé d'un des derniers épisodes en la matière. Il sied de rappeller ici que Kofi Annan avait déjà critiqué la naissance d'Israël en la qualifiant de "tragédie" (je ne me souviens plus du terme exact) à d'autres reprises... L'ONU est rongé par un anti-sémitisme virulent. L'ONU est d'ailleurs avant tout schizophrène. Des Etats criminels (p.ex. le Soudan, Cuba, l'Arabie Saoudite, l'Iran) critiquent Israël tout en étant les pires violeurs de droits de l'homme. Une barre de mesure spéciale est appliquée à l'Etat hébreux. Cette logique hypocrite veut que l'attentat suicide est compréhensible et défendable tandis que la construction d'une installation tendant à protgéger des civils de se faire massacrer par des terroristes est comparé à l'Apartheid, au mur de Berlin ou à d'autres monstruosités de l'histoire. C'est ici qu'intervient aussi la comparaison implicte d'Israël avec les nazis, dont le reproche de "génocide" à l'encontre des Palestiniens fait partie intégrante (ce serait la première fois que les victimes d'un "génocide" se font traiter dans les hôpitaux de leurs boureaux parce que ceux-ci sont tout simplement meilleurs, que les victimes ont accès aux tribunaux des bourreaux et y gagnent contre leurs bourreaux ou que la longévité des victimes est plus élevée en vivant au sein des bourreaux). Je partage donc entièrement la conclusion de Sotek: [Q]ualifier l'attitude de l'O.N.U. vis à vis d'Israël d'"ambiguë" est presque un euphémisme, tant les positions de l'institution internationale paraissent biaisées. L'on peut véritablement affirmer que l'organisation est devenue un relais mondial, sinon l'épicentre, de la propagande pro-palestinienne et de la diabolisation à outrance d'Israël, ou, du moins, que la "question palestinienne" occupe une place demesurée et ce, à tous les niveaux de l'institution internationale, éclipsant ainsi d'autres sujets bien plus graves et urgents. L'avenir de l'O.N.U., aliénée par ses contradictions et empêtrée dans sa bureaucratie, paraît donc bien obscur. La liste de ces scandales onusiens est interminable. C'est bien par rapport aux questions touchant à Israël et à la perception du terrorisme arabe que je me dis souvent que la Suisse n'aurait pas du rentrer dans ce club (je sais, notre ministre des affaires étrangères a déposé des fleurs sur la tombe du terroriste-chef Arafat...) et surtout, que je dois vivre sur le faux continent. français / Politique / Mideast