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Je suis beau et intelligent. À part cela, je suis juriste helvète, libéral-conservateur, amateur d'armes, passionné d'histoire et de politique. Je suis libéral et capitaliste convaincu car je pense que c'est cela l'état naturel de l'homme. Je parle le "Schwiizerdütsch" avec un accent zurichois, j'adore la bonne musique, la bière et surtout la femme avec qui je vis.





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Wednesday, March 29, 2006

Micheline Calmy-Rey - héroïne du Temps

Via Turion:

Un(e?) journaliste du quotidien genevois Le Temps se laisse aller:
La ministre des Affaires étrangères est une cible privilégiée pour l'UDC, d'abord parce qu'elle est une femme, intelligente, brillante et à l'aise dans les enceintes internationales, autant de qualités médiocrement cotées, semble-t-il, dans l'échelle des valeurs des démocrates du centre.
Pour les non-romands: L'UDC (en allemand: SVP) est le parti conservateur-conservateur de droite en Suisse. La ministre des Affaires étrangères est une socialiste qui jouit d'une admiration sans borne et inexplicable de la part des milieux de gauche-bobo.

(Hat tip: Pan)

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Wednesday, March 22, 2006

Switzerland: Hamas is a partner



I got the bad news via Ludovic Monnerat. The Swiss governement considers the terror gang Hamas to be a "partner". While the U.S. and the European Union have put Hamas on their respective terror lists, the Swiss Foreign Minister Micheline Calmy-Rey tries - once more - to aggrandize herself through questionable means. She was the one who laid down flowers on Arafat's grave, an act which was heavily criticized in Switzerland at the time. Socialist Calmy-Rey is also the one who gave birth to the "Geneva initiative", a project which was supposed to promote peace in that region but which none of the relvant actors in the Middle East ever took seriously. The latest announcement of the Swiss Foreign Ministry relies on "Oslo" and wants to be "pragmatic". Nevertheless, Switzerland seems to be unable to recognize reality: "Oslo" is dead since summer 2000 at the latest. Hamas however is one of the worst islamist terrorist groups. It has a genocidal charta and is responsible for hundreds of civilian deaths over the last years. And now Switzerland is treating it as a partner...

Swiss diplomacy, quo vadis?

Micheline Calmy-Rey would better follow the example of Laila Freivalds, the Swedish socialist ex-foreign minister and step off the scene.

The announcemement of the Swiss foreign ministry seems not to be available on the Internet yet, but here's its french version:
Développement

Proche-Orient
Le DFAE considère les élus du Hamas comme des partenaires

Encadré
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Berne (ats) La Suisse privilégie une approche pragmatique avec les représentants élus du Hamas dans les territoires palestiniens. «Tous les contacts peuvent ête fructueux et il ne s'agit pas d'y renoncer», estime le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

«Le DFAE se soucie tout particulièrement de la détérioration de la situation pour la population civile», a indiqué mardi Jean-Philippe Jeannerat, porte-parole du DFAE, dans l'émission «Forum» de la RSR. Dans ce contexte, des personnalités démocratiquement élues, même issues du Hamas, sont des partenaires d'un «dialogue constructif», a-t-il ajouté.

Il faisait référence à la rencontre du représentant de la Suisse auprès de l'Autorité palestinienne, Jean-Jacques Joris, le 13 mars, avec le président du nouveau parlement palestinien, Aziz Doweik. C'était la première visite d'un diplomate occidental auprès d'un élu du mouvement islamiste.

Le Hamas figure sur la liste des organisations terroristes aux Etats-Unis et dans l'Union européenne. En revanche, il n'est pas considéré comme tel en Suisse, où seul le groupe Al-Qaïda est interdit.

«Faire preuve de pragmatisme»

Le gouvernement palestinien n'étant pas encore investi, «les contacts, dans l'intervalle, peuvent être fructueux et il ne s'agit pas d'y renoncer», a dit le porte-parole, ajoutant: «Dans un contexte aussi difficile, il faut faire preuve de pragmatisme». D'une part dans l'intérêt des civils et d'autre part dans le but de relancer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens.

Lorsque le gouvernement palestinien sera investi, la Suisse «jugera sur ses actes». Berne exige que l'action du futur cabinet s'inscrive dans le cadre des accords d'Oslo, le dialogue et la renonciation à la violence.

NOTE: titre et 4e paragraphe nouveaux
(Hat tip: Stan Brin)

UPDATE (24.03.2006, 13:05): Thanks a lot to Charles Johnson of Little Green Footballs for linking to this post. I had an increase of more than 1100 % in daily visits...

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Tuesday, March 21, 2006

Néo-conservateurs: idéalistes ou réalistes?

Jack a soulevé ici la question de savoir si les néo-conservateurs américains sont des idéalistes ou plutôt des réalistes. Je pense que les néo-conservateurs sont plus proches des idéalistes que des réalistes traditionnels. De mon côté, je m'étais prononcé en faveur de ce que j'ai appelé un "Bismarckisme néo-conservateur" par opposition au "réalisme Wilsonien" pour lequel plaide Fukuyama. Je vais essayer de m'expliquer, bien qu'il me manque les fondements "scientifiques" et théoriques pour que cela soit exhaustif et précis. Prenez-le comme un dévelopment de pensée. Panta rei, comme disait l'autre.

Dans ma compréhension, l'école réaliste traditionnelle est celle qui est guidée uniquement par ce qui sert l'intérêt national. La situation interne d'un État tiers n'interesse en principe pas le réaliste tant qu'elle n'a pas d'impact sur sa propre situation, cas exceptionnel s'il en est. Les États tiers sont perçus en somme comme des entités sans vie intérieure. Le réaliste n'a en outre pas forcément une perception très flatteuse des relations internationales, puisque tous les Etats agissent "par nature" de manière égoïste et nullement morale ou altruiste. La guerre est vu comme un moyen légitime d'action comme tous les autres et n'est pas forcémment mauvaise. Le "Balance of power" que je mentionnais ailleurs ou un équilibre stable basé par exemple sur des traités bismarckiens sert alors l'intérêt national puisque cela permet de maintenir un ordre prévisible "avec lequel on peut travailler". L'hégémonie d'un État sera alors toujours perçue comme une menace. Comme le disait Kissinger: "An international order that can be preseved only by force is precarious." Kissinger ne croit d'ailleurs pas que les Etats-unis aspirent ou devraient aspirer à une véritable hégémonie car cela serait contraire à leurs propres intérêts.

La situation interne d'un pays est donc indifférente au réaliste tant que la politique extérieure de ce pays n'en est pas affectée. C'est pourquoi on s'arange aussi avec des tyrans s'il le faut. La seule chose qui importe, c'est l'intérêt national. Cela ne dit bien sûr encore rien sur son contenu spécifique. Mais l'intérêt national, une fois défini, l'emporte sur toutes les autres considérations, notamment aussi sur celles d'ordre légal international (c'est pourquoi c'est le droit international est limité par des considérations "réalistes" et non l'inverse).

Je ne m'avance probablement pas beaucoup en affirmant que l'école réaliste a dominé les relations internationales de la plupart des époques. Cet ordre a été formalisé par le traité de Westphalie de 1648 ("cujus regio ejus religio") afin d'éviter de nouvelle guerres sanglantes au nom de la religion (concept plutôt "idéaliste"). Désormais, les affaires internes d'un pays ne concernaient plus que son dirigeant.

Les idéalistes en revanche introduisent une nouvelle catégorie dans ce domaine: celle de la morale et partant, de l'altruisme. Tout d'un coup, il faut agir sur la scène internationale non parce que cela sert l'intérêt national, mais parce que c'est "juste" de le faire. La décision du président Wilson de rentrer en guerre en 1917 était motivée par des considérations de cet ordre. En revanche, le lobbying en faveur d'une entrée en guerre qu'effectuait Teddy Roosevelt, président jusqu'en 1909, au début de la guerre en 1914 l'était pour des considérations d'ordre réaliste (éviter une Allemagne trop forte). Un coup d'oeil sur les "14 points" de Wilson forumulés à la fin de la guerre et son initiative de la Société des Nations confiment cela. Sous l'impression du carnage européen, la guerre est bannie des moyens acceptables et elle est désormais vue comme un fléau à éviter à tout prix. D'ou le nom de "War to end all wars". L'idéalisme veut promouvoir les idéaux humanistes, la paix, le droit à l'auto-détermination, les droits de l'homme etc. et il veut mettre fin au "cynisme froid" des réalistes. L'idéalisme est d'ailleurs bel et bien une invention américaine. Ce qui est alors ironique, c'est que l'idéalisme wilsonien a été inventé pour mettre un terme au guerres causées par un "trop" de réalisme alors que le réalisme Westphalien avait été institué pour la même raison...

Il arrive que l'on parle aussi des institutionalistes, de ceux qui croient donc en la priorité des institutions internationales. Je les laisse de côté car ils me semblent être des héritiers de la famille des idéalistes. J'en ai oublié d'autres? Désolé.

Venons-en donc aux néo-conservateurs. Je ne suis pas le mieux placé pour parler de leur histoire, de leurs relations avec les démocrates américains, de leurs inspirations. D'autres seraient bien plus aptes à cela. Leur concept de la politique internationale américaine est cependant fortement influencé par des idées idéalistes: le fait que la promotion de la démocratie doit être un but principal de la politique américaine. La situation interne d'un Etat comme l'Irak, l'Ukraine, la Géorgie, voire de l'Iran importe donc tout d'un coup beaucoup. Dans la conception néo-conservatrice, le monde devient un "endroit meilleur", s'il est démocratique. Cette approche est complètement étrangère aux réalistes, ils s'en contre-balancent royalement de savoir si le monde devient plus agréable à vivre ou non. Ce que l'on pourrait faussement qualifié de "réaliste" chez les néo-cons, c'est l'acceptation de la violence comme moyen légitime pour atteindre ce but fixé. Mais je pense que cela serait erroné car cet approche négligerait alors la différence de but ou d'orientation de l'école réaliste. La force a toujours été acceptée au moins comme ultima ratio par ceux qui font de la politique (c'est la raison pour laquelle les pacifistes ne font pas de politique respectivement sont rapidement victime du Darwinisme dans ce domaine à défaut de s'adapter).

Je dois ajouter que je ne pense pas qu'une école vraiment pure existe en pratique. Ce sera toujours un mélange effectué et c'est la pondération des différents éléments qui variera. Les néo-conservateurs ne seront donc jamais seulement "néo-conservateurs". Eux non plus, n'ont pas entièrement perdu la tête et ils se posent aussi la question de savoir ce qui est "faisable" et ce qui en vaut la peine. Ils ne se prennent pas pour Jésus.

En m'appelant néo-con bismarckien, je voulais souligner ces deux approches qui je partage. À la base, je suis clairement réaliste. Bismarck était le roi du réalisme. C'est lui qui disait que "la politique, c'est l'art du faisable". Je suis moi-même pour du pragmatisme carrément obsessionnel en cette matière. Dans mon profil, je rappelle d'ailleurs que je ne crois pas que les relations internationales sont de nature cartésienne (ni kantienne, on pourrait ajouter). Ce qui est bon dans un cas ne l'est pas forcément dans l'autre. J'avoue aussi me moquer un peu des attitudes idéalistes en politique internationale, car, en dernière conséquence, je les tiens pour suicidaires (et au mieux: pour perdantes). J'en veux pour exemple l'opération américaine en Somalie au début des années 90. Je crois donc qu'un Etat doit s'abstenir d'agir si cela ne correspond pas à son intérêt égoïste de le faire et je pense aussi que la guerre n'est pas toujours l'alternative la moins acceptable. Cependant, pour ce qui est de l'orientation d'une politique internationale, je crois en effet que la démocratisation de pays et l'"éloignement" de tyrans est en soi la bonne route à prendre car cela peut aboutir à une situation proche du "Balance of power" (Jack, le bon terme en français, stp?). "Malheureusement" ce genre d'évolution a souvent besoin d'énérgie exogène, c'est à dire d'un coup de main venant de l'extérieur, qu'il soit armé ou non.

C'est en cela que je suis bismarckien néo-conservateur.

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Sunday, March 19, 2006

Cirque onusien

Via Sotek de l'Ordre 66:

L'ONU a remplacé la Commission des droits de l'homme par un Conseil du même nom. Cet organisme ne va probablement rien changer au manque de crédibilité de l'ONU: des pays totalitaires et violeurs des droits de l'homme vont continuer à y être représentés. On voit d'ici la résolution signée par des pays comme Cuba, le Soudan ou l'Iran condamnant les Etats-unis pour Guantanamo sans que les régimes tyranniques arabes ou la répression chinoise ne fassent objet de critique comparable... Bien sûr, nos médias célèbrent cette "réforme" annanienne.

Ensuite, afin de préserver les bonnes traditions d'Israel-bashing, le "Conseil de la Condition de la Femme (CCF)" a émis une condamnation d'Israël, rendant l'Etat hébreux responsable de la situation déplorable des femmes dans les territoires "occupées".
The Economic and Social Council,(...)

2. Reaffirms that the Israeli occupation remains a major obstacle for Palestinian women with regard to their advancement, self-reliance and integration in the development planning of their society;

3. Demands that Israel, the occupying Power, comply fully with the provisions and principles of the Universal Declaration of Human Rights, the Regulations annexed to The Hague Convention IV of 18 October 1907 and the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War of 12 August 1949, in order to protect the rights of Palestinian women and their families;

4. Calls upon Israel to facilitate the return of all refugees and displaced Palestinian women and children to their homes and properties, in compliance with the relevant United Nations resolutions;(...)
(La résolution peut être téléchargée ici [document word]).

Traiter Israël de responsable de la discrimination des femmes commises par les Arabes et qui est carrément traditionnelle dans le monde musulman est une abérration à peine saisissable. Décidémment, Israël est responsable de tous les maux du monde arabe.

Je ne peux que rejoindre Sotek dans sa conclusion: L'O.N.U. est devenue une entité pervertie en vecteur idéologique au mépris de sa raison première.

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Fukuyama vs. Neocons



Francis Fukuyama, one of the leading neoconservative scholars who supported the war in Iraq changes his mind: "Neoconservatism has evolved into something I can no longer support":
Were the US to retreat from the world stage, following a drawdown in Iraq, it would be a huge tragedy, because American power and influence have been critical to the maintenance of an open and increasingly democratic order around the world. The problem with neoconservatism's agenda lies not in its ends, but in the overmilitarised means by which it has sought to accomplish them. What US foreign policy needs is not a return to a narrow and cynical realism, but rather the formulation of a "realistic Wilsonianism" that better matches means to ends.(...)

The war's supporters seemed to think that democracy was a default condition to which societies reverted once coercive regime change occurred, rather than a long-term process of institution-building and reform. Neoconservatism, as a political symbol and a body of thought, has evolved into something I can no longer support. (...)

After the fall of the Soviet Union, various neoconservative authors suggested that the US would use its margin of power to exert a kind of "benevolent hegemony" over the rest of the world, fixing problems such as rogue states with WMD as they came up.

The idea that the US is a hegemon more benevolent than most isn't absurd, but there were warning signs that things had changed in America's relationship to the world long before the start of the Iraq war. The imbalance in global power had grown enormous. The US surpassed the rest of the world in every dimension of power by an unprecedented margin.

There were other reasons why the world did not accept American benevolent hegemony. In the first place, it was premised on the idea that America could use its power in instances where others could not because it was more virtuous than other countries. Another problem with benevolent hegemony was domestic. Although most Americans want to do what is necessary to make the rebuilding of Iraq succeed, the aftermath of the invasion did not increase the public appetite for further costly interventions. Americans are not, at heart, an imperial people.(...)

The most basic misjudgment was an overestimation of the threat facing the US from radical Islamism. Although the ominous possibility of undeterrable terrorists armed with WMD did present itself, advocates of the war wrongly conflated this with the threat presented by Iraq and with the rogue state/proliferation problem.

Now that the neoconservative moment appears to have passed, the US needs to reconceptualise its foreign policy. First, we need to demilitarise what we have been calling the global war on terrorism and shift to other policy instruments. We are fighting counterinsurgency wars in Afghanistan and Iraq and against the international jihadist movement, wars in which we need to prevail. But "war" is the wrong metaphor for the broader struggle. Meeting the jihadist challenge needs not a military campaign but a political contest for the hearts and minds of ordinary Muslims around the world. As recent events in France and Denmark suggest, Europe will be a central battleground.(...)

The final area that needs rethinking is the place of democracy promotion in American foreign policy. The worst legacy from the Iraq war would be an anti-neoconservative backlash that coupled a sharp turn toward isolation with a cynical realist policy aligning the US with friendly authoritarians. A Wilsonian policy that pays attention to how rulers treat their citizens is therefore right, but it needs to be informed by a certain realism that was missing from the thinking of the Bush administration in its first term and of its neoconservative allies.

Promoting democracy and modernisation in the Middle East is not a solution to jihadist terrorism. Radical Islamism arises from the loss of identity that accompanies the transition to a modern, pluralist society. More democracy will mean more alienation, radicalisation and terrorism. But greater political participation by Islamist groups is likely to occur whatever we do, and it will be the only way that the poison of radical Islamism can work its way through the body politic of Muslim communities. (...)
The Wall Street Journal, is of course not amused. It recalls the fact that Fukuyama was one of the signatories of the now famous letter adressed to Clinton in 1998 demanding a removal of Saddam Hussein's regime. It goes on in refuting Fukuyama's analysis and conclusions:
(...) Mr. Fukuyama's more relevant objections are as follows. First, he says, the administration failed to anticipate the extent to which the war would aggravate anti-Americanism and reshape global politics accordingly. Second, it mischaracterized and exaggerated the threat posed by radical Islamism: Jihadism, he writes, is "a byproduct of modernization and globalization, not traditionalism," which is better dealt with by integrating Muslims already living in the West than by " 'fixing' the Middle East." Third, the administration neglected the insight of the founding neoconservatives--intellectuals like Irving Kristol and Daniel Patrick Moynihan who, beginning in the 1960s, wrote critiques of large-scale government programs--that ambitious attempts at social engineering tend to backfire.

On the first point, there's no doubt that the war was deeply unpopular around the world. But it plainly wasn't so unpopular as to create the kind of catastrophic backlash Mr. Fukuyama imagines. Since the war, four of the most prominent members of the "Coalition of the Willing"--Britain's Tony Blair, Australia's John Howard, Denmark's Anders Fogh Rasmussen and Japan's Junichiro Koizumi--have been returned to office by large majorities. Canada's Paul Martin and Germany's Gerhard Schroeder have been cashiered in favor of Stephen Harper and Angela Merkel, both of whom campaigned on the explicit promise of better ties with the U.S. France's Jacques Chirac looks to be politically finished; Nicolas Sarkozy, his likeliest successor, is avowedly pro-American. In the Middle East, where we once had enemies in Lebanon, Iraq and Afghanistan, we now have pro-American, democratic governments.

Next there is Mr. Fukuyama's view about the nature of jihadism. It is true that Europe's failure to assimilate its Muslims has helped spawn the likes of Mohamed Atta and the London bombers. Then again, Osama bin Laden is not an alienated child of Europe, nor is Abu Musab al Zarqawi. The religious madrassas through which jihadist ideology spreads are funded by Saudi Arabia. Hezbollah's Al-Manar satellite TV station broadcasts its message of hate from Beirut and gets its funding from Tehran. Iran, in turn, also helps to arm groups such as the Aqsa Martyrs' Brigade, Palestinian Islamic Jihad and Hamas, which is a sister organization of Egypt's Muslim Brotherhood, from which Ayman al Zawahiri sprang. Before 9/11, most of the jihadists got their "military" training in Afghanistan and possibly also in Saddam's Iraq. Mr. Fukuyama may or may not be right that Islamist radicalism is a "byproduct of modernization," but the idea that the heart of the problem is somewhere other than the Middle East is inane.

Hardly more persuasive is Mr. Fukuyama's argument about social engineering, a term he tends to abuse. Properly understood, social engineering isn't simply a matter of instituting radical change per se. What counts is the kind of change. Imposing price controls, for instance, is a form of social engineering because it upsets the natural balance of supply and demand. But it would be absurd to argue that removing price controls is also a kind of social engineering, even if it entails short-term economic dislocations.

The question then becomes whether removing dictators is an example of the former or the latter. Mr. Fukuyama devotes a chapter to the subject and concludes that solid democratic institutions will take root only when there is strong internal demand for them. True enough. But on what basis should we conclude there is no strong internal demand for democracy in Iraq, or Burma, or Iran?

None of this is to ignore the very real difficulties the U.S. faces in Iraq and the very real possibility of failure. The work of liberators is never easy, and the Bush administration may be faulted for suggesting that it would be. But I'll wager that it's considerably more doable than the delicate concept that Mr. Fukuyama proposes: a world in which the U.S. operates within and between "multiple multilateralisms"; seeks to "downplay its dominance"; reinvents the World Bank (again) to better disburse foreign aid, and so on.

Six months after 9/11, it was noted that "a passive policy that did nothing to clean up festering pockets of instability does not necessarily produce security, and there are times when bolder action is required." One can only wish that Mr. Fukuyama would heed those words, particularly since they are his own.
Reading that Fukuyama pleads for a "realistic Wilsonianism", I still have to consider myself to be a "neoconservative Bismarckian".

(Hat tip: Jack)

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Friday, March 10, 2006

The roots and the aim of today's Europe

or: 1871 + 1919 + 1945 = European construction

In today's lecture at the university, we spoke of the European construction, the European institutions, etc. During the break in the morning, I then discussed with a colleague about European history, and the influence of Europe's wars on what is known today as the European Union.

We spoke of the Treaty of Versailles of 1919 which obviously contributed to lead the world straight into World War II. In his famous book "Diplomacy", Henry Kissinger called the Treaty of Versailles a "brittle compromise agreement between American utopism and European paranoia - too conditional to fulfill the dreams of the former, too tentative to alleviate the fears of the latter". According to Kissinger, Germany had become even more potentially powerful after 1919 than before 1914. Before the "Great war", Germany could not really move without coming up against some major European power: Russia in the East, the Austrian-hungarian Empire in the South and France in the West. After 1919 however, Russia was weakened and out of the game for years, Poland was an invitation to be divided and shared at a given moment between Germany and Russia, and the rest of Europe was suddenly made out of little and weak states, whereas Germany was still a colossus in the very middle of it - not confined through any natural borders except the Rhine and with a huge appetite for revenge. France was the only one left as an obstacle to German might. Furthermore, the issue of Alsace-Lorraine didn't really make France an unattractive ennemy for Germany. The British had however returned to their Splendid isolation and the Americans didn't show any will to guarantee french security either. Versailles was therefore considered by the French to be an unperfect instrument in order to neutralize that neighbour which had repeatedly proven to be stronger than France taken alone (The German Kaiser had been crowned in Versailles in 1871 after german troops had humiliated and occupied Paris and in WWI, it had taken the united forces of French, British, Russian and in the end American armies to break the will of the German Reich).

I think it is Napoleon who once said: "Tell me the situation of your country and I will tell you what foreign policy you have". Thus from a french point of view, Germany was a deadly threat if it was not severely confined. In 1919, France concluded therefore that the only way to constrain Germany was to pressure for a mutilation and demilitarization of its territory, for a disarmement of its military, and for the payment of what was then defined (and for the first time invented) as a German War Guilt. As we know now, the Treaty of Versailles eventually turned out to lead to the exact opposite of its initial goal.

After World War II, Germany was again cut to pieces and mutilated and this time occupied by the Victors. The French had somehow even made it on the winner's side (thanks to De Gaulles's personality and to Churchill's famous francophilia). The Americans however realized that Germany had to be reconstructed and to become fit for the upcoming conflict with Communism.

The French then came up with a funny idea: The Schuman Declaration of 1950 was a french proposal to put the production of steel and carbon under a common authority - the reason being that in order to wage a war, those ressources would be heavily needed: This way, a war was to be made impossible between Germany and France in particular and within Europe in general. The Schuman Declaration is considered today to be the starting point of the European construction, which in many regards has to be considered as being quite successful.

I argued today that this declaration and the subsequent European treaties were in fact nothing else but a new method to achieve the same old essential goal: Neutralizing Germany. Of course it is more elegant (and maybe more likely to be successful) to neutralize your neighbour through common trade; but nevertheless, the aim was old-fashioned balance of power. That is of course the reason why the Brits did not see any real reason to be opposed to this french initiative, since the balance-of-power-discipline was a game they were masters in playing (It is interesting to recall that Maggie Thatcher was one of the sceptics in 1989/90 when Germany aspired toward reunification...).

One should not forget the overalll context at that time: Germany was militarily amputated and only its western part could seriously be taken into consideration. And there was of course the Cold War as well. Furthermore, the United States had substantial interest in having a stable Western Europe with a defensible Germany. The major role the American Superpower played in Europe after 1945 cannot be neglected: The United States was in fact conditional for Europe to arise.

But it is always interesting to recall the roots of "Europe" (three wars) and its original aim (balance of power).


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Wednesday, March 08, 2006

Un iceberg, le Titanic et l'Europe

Étant assez absorbé par mes études ces temps-ci, je n'ai pas vraiment été en mesure d'alimenter mon blog. Je crains que cela ne va pas changer sous peu.

Au passage, je note toutefois qu'en matière internationale, des dévelopements importants ont lieu. Le cas de l'Iran est - enfin - transmis à l'autorité du Conseil de sécurité de l'ONU. Il semble par contre que les membres permanents ne soient pas encore d'accord sur la marche à suivre. En revanche, on dirait au moins que la proposition de la Russie d'enrichir "fiduciairement" de l'uranium pour l'Iran ne soit plus vraiment considérée pour l'instant. C'est déjà quelque chose. Car tout d'abord, on ne peut pas faire confiance aux Russes. Ensuite, je demande à ce que l'on m'explique dans quelle mesure cela aurait été une raison suffisante pour croire que l'Iran allait de son côté effectivement s'abstenir de poursuivre sa recherche nucléaire de manière indépendante... En se basant sur des garanties ou des promesses des mollahs? Laissez-moi rire. Cela représenterait juste une nouvelle feinte iranienne (et européenne?) pour d'abrutir l'opinion publique occidental.

De leur côté, nos vaillants Européens font dans la métaphore: Ils comparent le progamme nucléaire iranien à un iceberg dont on ne connaîtrait que la pointe émergée. Ils rappellent en outre que c'est la partie invisible de l'iceberg qui avait coulé le Titanic. J'ajouterai pour ma part que le Titanic avait bien été conduit par quelqu'un et que c'est avant tout surtout ce personnage-là qui aurait dû éviter d'aller droit dedans l'obstacle. En somme, il est vrai que la comparaison entre le Titanic et l'Europe n'est probablement pas si déplacée que cela. Espèrons seulement que les secours arrivent à temps cette fois.

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